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SUPER BOURRÉS

un film de Bastien Milheau
France - 2023 - 79'
date de sortie: 30.08.2023

Dernière journée avant la fin du lycée. Janus et Sam doivent apporter à boire pour participer à la fête de fin d’année. Alors qu’ils fouillent dans la cave du père de Janus à la recherche de bouteilles, ils font la découverte d’une étrange machine…

« Super Bourrés est la bonne surprise de la rentrée. » — Olivier Wyser, La Liberté

« À la sensibilité du propos répond l’intelligence de la mise en scène, riche en gags et autres trouvailles visuelles, c’est-à-dire super bourrée de bonnes idées cinématographiques. » — Emilien Gür , Cinefile

« Burlesque et poésie. Les influences de Bastien Milheau, qui a développé Super Bourrés durant sa dernière année au sein du département scénario de la Fémis (Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son), ne sont ni Gérard Oury, ni Dany Boon. C'est du côté des Etats-Unis de Judd Apatow, Greg Mottola et Seth Rogen, et de films comme 40 ans, toujours puceau (2005) et SuperGrave (2007) qu'il faut aller chercher l'envie du realisateur de faire de son récit initiatique une comédie déjantée misant sur la caricature et l'exagération - même si, parfois, on retrouverait presque la poésie d'un Jacques Tati. Il faut en tous les cas l'avouer, ça fonctionne. Comique de situation, lapsus embarrassants, gags burlesques, tout s'enchaîne de manière très fluide, sans volonté de moraliser de manière appuyée le récit. » — Stéphane Gobbo, Le Temps

« Une intrigue indolente et tranquille, en adéquation avec le climat d'un midi ensoleillé propre au farniente et aux siestes. Il y a dans ce premier long métrage de Bastien Milheau un sens des dialogues et de leur timing tout à fait juste. C'est d'autant plus remarquable que le film vise un genre où il est aussi courant que facile de tomber dans la pire vulgarité. Ici, même les apparitions de Vincent Moscato dans un rôle de daron moins prévisible qu'on peut le craindre sont carrément drôles. » *** — Pascal Gavillet, Tribune de Genève

« Super Bourrés repose déjà sur un tandem déli­cieusement désaccordé, tant par le physique que le caractère. Le flegmatique Janus, asperge blonde au regard absent, et la volontaire Sam, costaude et généreuse, évoquent Don Quichotte et Sancho Panza égarés sur les routes de la France rurale. (...) Si son humour fait mouche, le film séduit surtout en distillant une réelle émotion qui vient nous cueillir au dernier acte. Bien an­cré dans une campagne peu montrée à l’écran, Super Bourrés raconte au fond la séparation dou­loureuse de deux ami·es d’enfance. A la fin de l’été, Janus ira étudier à Paris, alors que le destin de Sam, fille d’agriculteur, est tout tracé. Bastien Milheau recourt ainsi à l’humour pour évoquer la violence du passage à l’âge adulte, au détour des confidences désabusées d’un jeune épicier (après, la vie c’est bien de la merde...) ou quand Sam pose cette question ingénue à Janus: Tu crois qu’on sera forcément aussi cons que nos parents? Rigolard et mélancolique.» — Mathieu Loewer, Le Courrier

« Drôle et tendre. » — Caroline Veunac, Télérama

« Et tendresse donc, qui exsude de tous les pores de ce récit de sortie d’adolescence reprenant – à un fil du remake – la trame de SuperGrave (le périple odysséen d’un tandem de lycéens vers une fête dont ils ont pris en charge les courses de gnôle, l’horizon tragique de l’entrée en fac et la fin inévitable d’une amitié d’enfance), plus ou moins son titre, mais aussi et surtout la douceur de son regard. Super Bourrés est plein d’une sensibilité particulière à l’adolescence. Le film se déplace dans ce monde avec une délicatesse qui n’est pas sans évoquer celle des trop rares cinéastes ayant su filmer, pour le dire un peu synthétiquement, l’Occitanie : Guiraudie, les frères Larrieu, Jacques Nolot. Le mode est ici plus formaté par la comédie d’exploitation, par le teen movie, mais n’en reste pas moins appliqué à brosser soigneusement ce lieu, sa sociabilité propre, ses archétypes, et donc à viser quelque chose de trop rare : une comédie qui sonne juste. » — Théo Ribeton, Les Inrockuptibles

« Premier film sur l’amitié entre un garçon dégingandé, une demoiselle au physique de joueuse de rugby et un alambic est un vrai petit bijou. Ses deux héros de 17 ans, joués par Pierre Gommé et Nina Poletto, gagnent vite le cœur du spectateur dans cette comédie dont le naturel fait penser aux Beaux Gosses de Riad Sattouf. » — Caroline Vié, 20'

« Adapté de Superbad qui était déjà super mauvais. L’histoire du godemiché dans le tiroir la maman, est-ce qu’on en a besoin ? Je ne pense pas qu’on en a besoin. Pas de tiroir, pas de godemiché c’est très bien. » — Anthony Bekirov (qui dirige Ciné-Feuilles) dans le débat ciné de Vertigo

« Bastien Milheau a des modèles recommandables, super-bourrés de charme dans la peau. Hommage à Riad Sattouf et Judd Apatow, Super Bourrés ne doit en fait pas grand-chose à la distance ironique, et beaucoup à une candeur ahurie, difficile à contrefaire. Des vedettes n’y arriveraient pas. Or deux débutants jouent Janus (le garçon) et Sam (la fille), meilleurs amis d’enfance, bientôt séparés sur la route inégalitaire des études supérieures – lui se destine au grand saut parisien, quand elle devra rester pour reprendre l’exploitation familiale. La justesse du film est la leur, et s’épanouit sur un air d’amitié victorieuse, d’épopée trottinant à dos d’âne ou à pied. En plus de cette participation : la regrettée Sophie Fillières, disparue cet été à 58 ans, est d’une furtive drôlerie dans le rôle d’une prof consternée par la nullité de ses élèves. A sa santé. » — Sandra Onana, Libération

avec Pierre Gommé, Nina Poletto