Pablo et sa sœur Apolline s’évadent de leur quotidien en jouant à Darknoon, un jeu vidéo qui les a vus grandir. Un jour, Pablo rencontre Night, qu’il initie à ses petits trafics, et s’éloigne d’Apolline. Alors que la fin du jeu s’annonce, les deux garçons provoquent la colère d’une bande rivale...
— On est fan
« On est fan de Eat the Night, dont le titre sonne comme un hit : œuvre plus grande que le cinéma, le second long-métrage des trentenaires Caroline Poggi et Jonathan Vinel aspire la noirceur de l’époque comme on tire nerveusement sur une cigarette. Les bouffées sont inhabituelles, charriant davantage qu’un simple scénario : nous voici dans un film où les personnages évoluent à la fois dans le réel et dans un jeu vidéo, jusqu’à s’y perdre littéralement. » — Clarisse Fabre, Le Monde
— Le film d’amour qu’attendait notre époque
« Avec leur deuxième long métrage Eat the Night, le couple de cinéastes livre le film d’amour qu’attendait notre époque en mal de sentiments, aussi romantique et désespéré qu’un Nicholas Ray, sur fond de fin du monde – pas le nôtre, promis également à sa perte, mais celui d’un jeu vidéo en ligne, Darknoon, auquel Pablo et sa sœur Apolline jouent depuis leur enfance et dont ils apprennent la liquidation prévue pour le solstice d’hiver soixante jours avant l’échéance. C’est ce temps-là qu’habite le film, rien que ce temps, c’est-à-dire tout le temps qu’il faut pour dire adieu à la beauté de ce que l’on a tant aimé et qui sera aussi le temps d’une nouvelle histoire d’amour, sans autre issue non plus que la mort. Pablo rencontre Night, qu’il embauche d’abord comme associé de son trafic de drogues artisanales avant que la passion ne s’empare des deux hommes, bientôt menacés par un groupe de dealers rivaux. Paradis perdu, amour impossible. De manière implacable, les amants de la nuit se font dévorer par les ténèbres. Bonne nouvelle : le romantisme, lui, n’est pas mort. » — Emilien Gür, Cinéfile
— Original, intrigant, gonflé
« Un des films les plus intrigants, orignaux et gonflés que j'ai vu cette année. » — Rafael Wolf, Vertigo, La 1ere
— Un gros coup de cœur
« Derrière l'aspect ludique d'un monde où toutes les clés ne sont pas distribuées à l'entrée, Eat the Night peut se voir comme une fantaisie pop décalée, débridée et légèrement subversive. Viennent s'y greffer - à moins qu'elles en fassent déjà partie - une histoire d'amour entre garçons, des querelles de bandes rivales et des solitudes modernes. Un gros coup de cœur. » — Pascal Gavillet, La Tribune de Genève
— Un beau geste de cinéma
« Le duo de cinéastes approche avec beaucoup de nuances les relations entre son trio d'antihéros, proposant notamment de beaux moments à l'intérieur de Darknoon, tandis que les emprunts au thriller apportent au film une dimension tragique que surligne une belle approche esthétique, sombre et picturale, qui ne cède jamais à la facilité clipesque vers laquelle tendent trop de séries qui veulent jouer sur plusieurs registres. On est ici face à un beau geste de cinéma.» — Stéphane Gobbo, Le Temps
— Saisit à la gorge et aux tripes
« Le duo de cinéastes Caroline Poggi et Jonathan Vinel signe un néo-noir aussi rugueux qu’aérien sur les traumatismes de notre époque. -> Un thriller d’une maîtrise magistrale qui saisit à la gorge et aux tripes, mais c’est aussi un grand film sur les traumatismes de notre époque : la grisaille de la classe moyenne pavillonnaire, les vertiges de la Gen Z hantée par l’effondrement de la planète, la difficulté d’être au monde et de décoller de l’affreuse pesanteur du réel en cherchant des paradis tout sauf artificiels. » — Ludovic Béot, Les Inrockuptibles
— Quoi de plus beau
« Quoi de plus beau qu’un film où les héros semblent exister d’eux-mêmes, agir selon une logique propre, joueurs ingouvernables par les manettes du scénario ou du film ? Vers leur destin, fût-il funeste. Mon amour, si ça finit mal, ça en valait quand même la peine. Faux film de mafia, de banlieue, de trafic, faux film noir et faux film cool, vrai mélodrame gothique, Eat the Night absorbe tous les genres dans l’œil de son regard cyclone … » — Luc Chessel, Libération
— Hybride, ambitieux, fourmillant d’idées aussi singulières qu’innovantes
« Les auteur·ice·s alternent ainsi ces mondes avec brio, l’un se déversant dans l’autre et vice-versa. Ce faisant, ils brossent le portrait de jeunes personnages à la fois brutaux, désœuvrés et déphasés. dans une sorte de conte s’appropriant à nouveau tous les styles, oscillant entre le thriller, la romance gay, le fantastique et le social. Hybride, ambitieux, fourmillant d’idées aussi singulières qu’innovantes, cette œuvre est portée par trois excellents protagonistes. » — Edmée Cuttat, 360°
— Tragédie ultra-moderne sur les tourments de ce siècle virtuel
« Le tandem de cinéastes dissout les codes et l'univers du jeu vidéos. Porté par un trio d'acteur extraordinaire, cette tragédie ultra-moderne est un thriller magistral doublé d'un passionnant exercice de style sur les tourments de ce siècle virtuel. » — Thomas Lécuyer, Lausanne Cité
— Sincères et virtuose
« Sincères et virtuoses, les cinéastes parviennent à nous embarquer dans cette histoire de famille recomposée et confrontée à l'apocalypse virtuelle. Au diable Ia vraisemblance: voila le beau romantisme du XXIe siècle qui se désole d'un futur de plus en plus sombre, mais dans un film où l’enthousiasme nous protège, le temps d'une partie au moins du bruit des bottes qui vient. » — Joseph Boinay, Télérama
— Flamboyance
« Pour sa flamboyance. Attention, film mutant. Deux jeunes cinéastes français francs-tireurs, Caroline Poggi et Jonathan Vinel, ont décidé de réinventer les archétypes du polar et du récit d’apprentissage […] dans ce long métrage, ovni romantique, violent et flamboyant. » — Cédric Page, Ouest France
— On ne voit nulle part ailleurs
« De l’histoire d’amour incandescente au thriller halluciné, Eat the Night se déploie des docks du Havre jusqu’aux reliefs infinis d’un jeu vidéo d’heroic fantasy. Les univers se contaminent dans un récit audacieux, où Caroline Poggi et Jonathan Vinel tracent le chemin d’un cinéma qu’**on ne voit nulle part ailleurs. **» — Léo Ortuno, Bande à Part
— Trace sa propre route vers un futur résolument ouvert, et nous emporte avec
« La violence et la mélancolie sont encore une fois au centre de l’intrigue ici, mais elles se déploient cette fois sous un régime d’images plus futuriste que jamais. À l’image de ces plans subjectifs à moto, qui singent intelligemment les points de vue des métavers, la mise en scène toute entière se met au diapason des codes du GAMING. L’effet de captation est d’autant plus immédiat que le soin accordé à chaque personnage permet une empathie circulaire, les points de vue se bousculant à mesure de l’avancée du récit. On notera le virage risqué mais payant opéré par le film dans sa dernière partie, quand, plutôt que de tout faire reposer sur la résolution du conflit avec le paternel (convoqué mais expédié, joli pied-de-nez à Freud, le film élargit encore davantage le champ des réalités – sans ignorer non plus ce que cette confusion des genres peut avoir de dangereux, d’animal et de violent. En deux plans et un raccord sublime, au milieu de la nuit, dans une pièce vide éclairée par la seule lueur de la Lune, Eat the Night bascule définitivement dans le fantastique, les registres du rêve, de la tech et du mystique ne cessant dès lors de se confondre. Quelque part entre le Ready Player One de Spielberg et le Trinity de Laylow, _Eat the night _trace sa propre route vers un futur résolument ouvert, et nous emporte avec. » — Léo Maillé, Usbek & Rica
Avec Théo Cholbi, Lila Gueneau, Erwan Kepoa Falé
Scénario Caroline Poggi, Jonathan Vinel, Guillaume Bréaud Image Raphaël Vandenbussche Son Lucas Doméjean, Olivier Voisin, Victor Praud Montage Vincent Tricon Assistante réalisation Caroline Ronzon Décors Margaux Remaury Costume Pierre de Mones Musique ssaliva Création Darknoon Saradibiza, Lucien Krampf Production Agat Films, Atelier de Production Coproduction Arte France Cinéma